23/07/2014

Transcendance de Wally Pfister



Will Caster est un jeune scientifique. Il a réussi à intégrer une conscience à la machine pour qu'elle comprenne qu'elle est une machine et qu'elle peut vivre par elle-même. Encore à l'étape d'avorton, notre machine n'est que disque dur et combinaison de données. Mais Will va se faire tuer. Pendant ses traitements palliatifs, sa femme va réussir à intégrer sa conscience dans une machine pour que Will ne meurt pas entièrement. Alors que le corps lâche la conscience reste et la machine va devenir plus forte que n'importe quel homme... Mais est-ce encore Will qui existe ? Qui pense ? Qui ressent ? Ou seulement les méandres de ses méninges ?

Johnny Depp et Rebecca Hall dans ce couple à la Frankenstein sont vraiment géniaux. On les aime, on les admire, ils nous passionnent et on s'y attache. Et puis la machine s'enraye, on ne comprend pas tout, on se sent dépasser, et ce qui semblait au départ quasiment de l'ordre du possible même si c'est dans le futur devient carrément grandiloquent et absurde au fil du film.

Je ne comprends toujours pas comment la machine, juste par la possibilité de faire et de vouloir, arrive à soustraire du sol des particules pour recomposer les choses qui se détruisent, les humains qu'on tue...
Au début oui, j'adhère et puis la fin, non, ça énerve un peu. A vouloir en faire trop, on n'y croit plus. Dommage car le processus de départ était franchement bien trouvé et la ligne de mire était sympa mais la fin, je me suis lassée... Et puis de voir Johnny en hologramme, moi ça ne me plaît pas non plus !! 

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