28/03/2013

The Shield saison 2




Je n'ai pas laissé longtemps entre deux saisons mais j'aime beaucoup cette série et j'avais envie de connaître la suite... et quelle suite !!

Tous les personnages en prennent pour leur grade. Vic et sa bande ont débusqué le train de l'argent et veulent le démanteler illégalement pour gagner une part de l'héritage, mais les règlements de compte se font à coup de joues brûlées sur la cuisinière et Claudette veut faire tomber les mauvaises manières de la bande. Pendant ce temps-là, le chef se lance en politique et découvre tous les mauvais côtés qu'il doit justifier pour que son commissariat survivent. 

Que de l'action, de la puissance, du punch pour cette équipe de flics haute en couleurs même si dans leur vie personnelle, rien ne va.

J'adore cette série et j'ai hâte de voir la suite.

24/03/2013

Möbius


Pour commencer, un casting sympa que j'avais bien envie de voir. Grâce à cinema35, ma place ne m'a coûtée que 3.50E , je l'ai vu dans une petite salle de Cancale, je suis arrivée à l'heure pile et heureusement, car étant associatif, ce cinéma ne présentait pas une tonne de publicité comme dans cinéma habituel, chose qui me révolte vu le prix qu'on nous prend à l'entrée (environ 9.8E) et là, dans le charme et le cocooning de cette salle, Cécile de France apparaît et parle anglais ??!! Quésako ?? Serait-ce la version USA et sous-titrée ? Mais non, elle parle anglais car elle est trader et passe des ordres en anglais... Jusque là, je suis !!

L'intrigue se complique quand elle se fait approchée par des espions russes qui veulent qu'elle apporte la preuve tangible d'argent sale dans les mains de son patron contre une place de vol retour aux USA d'où elle a été évincée. Là, je crois que je commence à mélanger quand la CIA s'en mêle pour récupérer les dossiers... Est elle agent double, simple indic, fausse trader ?? Je commence à mélanger. A cela s'ajoute Jean  Dujardin. Il travaille pour les russes et décide d'approcher Alice pour la mission, mais chose impossible et interdite, leur regard se croise et leur amour s'impose... Comment sortir de l'impasse ?

C'est vrai que j'ai du mal à raconter, synthétiser ou attacher de l'importance mais je n'ai pas tout compris, en ressortant de la salle, nous étions deux et nous étions aussi perdus l'un que l'autre. Je trouve qu'on donne à Alice des solutions toutes faites à ses problèmes qui semblaient bien compliqués. Pas sûre que Alice soit agent double, en tout cas, pour moi, la fin ne me donne aucune autre solution. 

Pour résumer, on aime Cécile de France et Jean Dujardin, on court le voir pour leur histoire d'amour et pour le jeu d'acteurs. On aime les histoires alambiquées d'espions et de coups tordus, on court aussi mais si on aime avoir une fin concrète, comprendre ce qu'on regarde et passer un moment de thriller et d'enquête policière, on va le voir pour pas trop cher dans une petite salle ou on passe son chemin. Je suis assez méchante mais si jamais d'autres cinéphiles l'ont vus et ont compris, je suis preneuse de votre version.

22/03/2013

Jappeloup



Dans les années 70, Pierre Durand est un petit garçon qui suit la passion de son père (Daniel Auteuil). Il a un centre équestre où on s'entraîne au saut d'obstacles. Pierre va de compétition en compétition mais une mauvaise chute lui permet de revenir à ses souhaits, devenir avocat. 

Quelques années plus tard. Pierre (Guillaume Canet) dispose d'une carrière honorable mais les chevaux lui manque et il retourne seller ses chevaux quand le temps le lui permet. On lui présente un cheval hargneux, petit, sans muscle, jeune, têtu... Il ne lui donne aucune chance et propose à son propriétaire (Jacques Higelin) de le revoir dans deux ans. 

Les années passent et Pierre recroise Jappeloup lors d'un concours, il donne sa parole de le dresser et de le mener à la victoire, mais l'égoïsme du jeune homme se confronte à la confiance que lui porte l'animal...


Un film superbe. Vous me direz, je ne suis pas objective parce qu'il y a Guillaume Canet, ce n'est pas faux mais quand même. L'histoire, tirée d'une histoire vraie est belle et pleine de vérités. On apprécie la dualité homme/animal et ce trésor que peut être la confiance.
J'aime les effets de caméra qui volent et reviennent à des choses plus terre à terre mais on y croit. Quand on se retrouve à Los Angeles pour les JO, on a envie de lui dire à ce Pierre, comment s'y prendre. Et puis, il y a de belles images de partages entre nos deux compères mais aussi entre le papa et le fils et cette vérité qu'est la difficulté de dire un jour à ses parents qu'on leur en veut ou qu'on ne veut plus croire dans leurs rêves. 

J'ai applaudi quand le père fait une leçon de choses à son fils. Il est juste, intègre et digne. On aimerait tous avoir un père ou une mère qui nous parle ainsi. 

C'est une belle histoire, bien jouée, bien ficelée, bien filmée, j'ai aimé. Petit bémol, tous les petits ralentis à chaque passage d'obstacles, un peu, d'accord, mais pas à chaque fois, moi, ça m'a un peu ennuyé mais c'est vraiment la seule chose que je trouvais en trop.

07/03/2013

Piano forrest de Makoto Isshiki




Un jeune garçon de primaire quitte Tokyo avec sa famille pour aller rejoindre sa grand-mère qui ne va pas bien. Shûhei apprend le piano depuis l'âge de 4 ans et prépare le concours régional. Quand il arrive à l'école, il fait connaissance de Kai, qui lui révèle la présence d'un piano dans la forêt mais quand Shûhei joue, aucun ne sort. Kai, lui, enlève ses chaussures, fait corps avec la nature et peut jouer tout ce qu'il désire sans jamais avoir appris...


Un joli conte que Piano Forest. Sorti des studios Madhouse, ça change des éternels mangas et autres animations entre humour et morale. Ici, on ne parle que d'une chose, écouter son instrument, son jeu et son coeur et le reste vient. Chacun à sa manière, les petits génies nous entraînent dans leur façon de jouer.


J'aime l'animation avec ces jeux de lumières entre le jour et la nuit, le soleil et la lune, la forêt et la ville...
Les décors sont très beaux et l'histoire est sympa. On envie ce petit prodige de jouer en toute facilité car il ne cherche pas à comprendre ou à analyser son jeu, il s'amuse et se laisse porter par ses sentiments. Rien de plus !! Vraiment un manga sympa, à  regarder comme un conte...




05/03/2013

La guerre est déclarée de Valérie Donzelli


Je sèche mes dernières larmes avant de vous parler de ce film car ça m'arrive peu, mais là, je n'ai pas pu me retenir, c'est bouleversant, triste, optimiste, ça remue pleins de choses et quand on a traversé des épreuves mais aussi les jeunes parents, on le comprend ce film et ça fait pleurer ....

Pour l'histoire, à une fête, Juliette regarde Roméo, puis au lancer de cacahuète, elle s'en sort très bien, ensuite, ils se comprennent, s'aiment et forment un magnifique couple. De leur union va naître Adam. Il pleure beaucoup, il se développe comme un bébé normal mais vers 18 mois, il ne marche pas, vomit beaucoup et Roméo trouve qu'il tire la langue. Le pédiatre décèle une légère asymétrie du visage, après scanner, c'est une tumeur du cerveau. Le combat brutal démarre entre intervention, risque de cancer et peut-être traitement lourd pendant des années... Le couple décide de soigner comme il faut Adam mais de vivre dans l'optimisme ...

Une film sensible, à fleur de peau... J'ai pleuré parce que même si je n'ai jamais vécu ce que vivent ces parents, j'ai vécu d'autres drames dans ma vie que m'a rappelés ce film. J'ai passé des moments comme Juliette et ce film fait écho à plusieurs périodes de ma vie. 
Ils sont bouleversants de sensibilité et de justesse ces deux acteurs, on ne pouvait pas mieux le jouer. C'est comme ça qu'on devrait toujours vivre une si grave maladie et affronter les drames de notre vie. S'effondrer et n'écouter que les noirceurs de ce que les autres ont à dire face à la maladie ne nous aident pas à avancer. 
Roméo et Juliette, dans ce film, ont la force de repousser ça et de continuer leur vie même si celle d'Adam tient à un fil. C'est une force d'oser dire non à la morosité pour aller dans l'optimisme et le bonheur. Et je pense que c'est aussi une dose gratuite et saine pour  aider le malade à guérir.

J'ai souri car ils ont bien retracé les traits des personnages annexes. J'ai croisé ce médecin qui ne dit rien, qui ne sait pas dire si oui ou non ça ne va pas. J'ai travaillé en pédiatrie et vu des enfants en lit roulant aller vers un bloc avec cette angoisse. J'ai croisé ces parents qui ne savent plus comment continuer à vivre. J'ai souri en découvrant les allers pour se rendre au bloc, tellement réels. Et puis ce manque d'informations, ces sourires de personnel qui n'existent pas, cette impossibilité de donner un peu de soleil à une famille dans la détresse, ne pas rendre service parce que les chambres, elles se vident le matin et pas le soir. Et oui, c'est loin d'être un stéréotype, j'en ai croisé de ces secrétaires, internes et bien d'autres qui ne peuvent pas vous aider parce que le service se termine ou parce que ce n'est pas le moment.

Ce film est criant de vérité et on ne peut pas passer à côté de ce vrai dialogue entre les acteurs et le spectateur.

Moi j'ai adoré même si les passages chantés m'ont un peu gonflé, mais je pense que c'était pour donner un plus à cette légèreté que le film rappelle sans cesse !!