27/12/2012

The shield saison 1




Une saison numéro 1 qui se termine, c'est une nouvelle série qui commence pour moi.

Comme vous l'aurez remarqué, j'ai choisi The shield. Sur les conseils de certains amis avisés en séries, je me délecte d'une série qui n'a pas froid aux yeux. La première saison vient de fêter son dixième anniversaire puisque la première diffusion aux USA s'est faite en 2002 mais les épisodes n'ont pas pris une ride, les plans de caméra sont ingénieux, on se demande des fois si on n'est pas dans du reportage tellement c'est filmé caméra au point, nous sommes de temps en temps dans une vue subjective, presque comme si on les suivait dans leur voiture ou dans l'escadron. On mélange des plans très saccadés, soutenus, quand on est dans l'action avec d'autres, plus tranquilles, quand on entre dans la vie des personnages, on a une bande son très rap ou hip hop de très bonne qualité et les acteurs sont des bêtes, on ne se trompe pas.

Pour ma part, j'adore Vic, (Michael Chiklis) qui est en quelque sorte, le héros de la série. Il a un rôle pas facile à tenir mais il le tient bien avec son regard bleu acier qui ne gâche rien. 

Le résumé, qui va être difficile, tant il se passe de choses dans cette série. Nous avons un quartier où se mélangent les putes, la came, les gangs, les squats, et trône au centre de tout ce monde, le commissariat, qui manque de moyen, où le nombre de policiers n'est pas assez élevé pour faire face à tout. Dans cette brigade, un capitaine vient d'être intégré pour gérer tout ça mais son but est plus politique que d'être sur le terrain et il est mal vu de ses collègues. Dans le groupe, une petite formation de quatre policiers font la loi à leur manière et "nettoient" le quartier à leur façon. Le "chef" n'est autre que Vic Mackey, qui se sert des dealers pour monter des pièges, des putes comme indics et le chef comme couverture, mais est-il ripou ou se sert-il de ce qu'il a sous la main pour avoir la paix dans le quartier ?

On voit vite que dans la brigade, on a tous les cas de figure qui vont du flic ripou au parfait blanc comme neige, en passant par l'homo black, le latino arriviste, la flic qui se tape les autres, le flic sans envergure, celle qui garde son sang-froid, les bizutages, les passages à tabac et les entourloupes entre collègues...

J'avoue que j'ai encore eu un énorme coup de coeur pour cette série et j'ai hâte de découvrir la suite. Je pense que la saison 2 ne sera pas loin dans l'année. Après elles sont relativement courtes puisque celle-ci compte 13 épisodes de 44 minutes donc, facile de la suivre et ne pas trop l'entrecouper.

Pour ceux qui aiment les brigades de choc, les descentes de police, les ripoux, les coups de feu, le suspens et des bandes sons qui déchirent, arrêtez vous ici par contre si vous aimez les histoires d'amour, les petits dialogues bien plan plan et surtout aucune goutte de sang, passez votre chemin !!

19/12/2012

The artist de Michel Hazanavicius



Et me voici devant un film qu'on appelle déjà un classique !! The artist de Michel Hazanavicius sort du lot et impressionne de par sa qualité de mise en scène et le jeu d'acteurs. En effet, George Valetine (Jean Dujardin) et Peppy Miller (Berenice Bejo) crèvent l'écran et mettent le scénario en valeur. Heureusement, car le scénario, à lui tout seul, est bien mince, les longueurs s'installent et on aimerait un peu plus d'humour. Intrigue souvent vue et revue, on connaît déjà la fin à l'avance et on sait ce qu'on va voir. Dommage, car tout ce qui gravite autours est génial et j'aurais aimé une intrigue plus soutenue, plus construite, moins prévisible, plus accrochante.

Donc parlons-en de cette intrigue :
Nous avons George Valentine,  un acteur de renom dans le cinéma noir et blanc et muet des années 20, toujours accompagné de son chien. Il est drôle, plein de charme, imbu de sa personne et tout le monde l'adore. A la première de son film, à la sortie, une fan fait tomber son porte-monnaie et pour le ramasser passe la barrière de sécurité et se retrouve à côté de George. Rien ne peut l'arrêter, elle se fait embaucher comme figurante et approche George à sa manière mais celui-ci, en plein déclin du muet pour le cinéma parlé se retrouve en perte de vitesse de son art et sent la ruine s'abattre sur lui...


La question est : Pourquoi muet ? Pour faire du Chaplin sans Chaplin et en essayant de nouer un intrigue qui s'en détourne ? Pour sortir du lot et faire parler de soi  ? Par passion du muet ? J'ai cherché car si au début, on part dans l'humour, le muet s'y prête à merveille, Dujardin excelle dans cet art et moi, j'adore. Par contre, quand on rentre dans la partie mélo, ça s'étale en longueur. Dujardin est bon, voir très bon, mais n'a rien à montrer, j'allais dire (n'a rien à dire, drôle pour un muet) mais on aime sa présence, sa prestation, bref son jeu qui détonne. Bérénice Béjo quant à elle avait beaucoup de choses à dire à l'écran mais elle aussi est muette, et fait souffrir son personnage de ce défaut. Encore un fois, pourquoi ? 

Bon je ne suis pas sympa, car d'un côté, je casse, de l'autre, j'ai apprécié. C'est très ambivalent et si j'étais allée au cinéma en 1930, j'aurais adoré !! Mais on est en 2012... 

Je n'oublie pas de parler de cette musique, grandiose, juste et bien choisie. Un orchestre qui joue sur un film, c'est toujours un pur moment pour nos oreilles, surtout que étant muet, il ne nous reste que la musique à écouter. Après, pour avoir participer à des tournages en amateur, j'aime bien me retrouver dans des faux tournages que le film montre, les coulisses des films et on ressent tout à fait cette ambiance, ce moment de création qui s'opère devant une caméra. 

Je ne pouvais pas non plus parler de ce film sans souligner la performance de Jack, le célèbre chien de George. On aimerait tous avoir un cabot aussi attachant et si bien dressé. Dans le making of, Dujardin parle de cette particularité de tourner avec un chien et c'est amusant. Et oui, pour une fois, j'ai été voir l'envers du décor dans le making of, chose que je ne fais quasiment pas car j'ai du mal à aller dans la magie de la conception. J'ai l'impression qu'on me révèle les secrets d'un tour de magie. Mais ce making of est très bien fait et j'aime beaucoup.

Comme vous l'aurez compris, je suis restée très mitigée sur ce film. Certains l'aimeront beaucoup, d'autres pas du tout, moi j'aime à moitié et j'ai du mal à vous dire n'aller pas le voir car il est assez OVNI pour le connaître mais pas assez écrit pour en faire un chef d'oeuvre. 

17/12/2012

Crazy Heart

Pourquoi ce film ? Tout simplement, parce que j'avais adoré Jeff Bridges dans True Grit des frères Cohen et que je voulais le voir dans un film très différent et que la surprise fût bonne, un peu longuette mais bonne. Quand j'ai vu sur la pochette du DVD que le film avait eu 2 oscars, ça m'a interpellé mais après l'avoir vu je comprends mieux l'oscar du meilleur acteur et celui de la meilleure musique. Bon alors parlons ce film :



Un film mélo dramatique, passionnel, plein d'amour, sans humour, qui parle d'un homme à la dérive. 
Pour faire un peu plus détaillé : 
Bad Blake (Jeff Bridges) a 57 ans. Malgré qu'il a tout appris à Tommy, le grand joueur et chanteur de Country des USA, il n'est plus grand chose et pour voir venir, il enchaîne de toutes petites scènes dans les bars et bowlings que son agent lui trouve. Avec sa vieille voiture, il sillonne les états de cachet en cachet mais quand il regarde sa vie, rien de bien joli, et il noie son chagrin, son isolement, son épuisement et tout ce qui va avec dans l'alcool. Sur un show, le pianiste lui présente sa nièce (Maggie Gyllenhaal), journaliste dans un petit journal qui désire lui écrire un article mais la passion de la musique et les yeux de Bad la font fondre et ils vont tomber amoureux ... mais la route, l'alcool, la musique, l'argent et le petit Buddy, son fils, seront-ils des freins à leur passion ?

C'est une histoire comme on n'en croise peu. Elle est belle, tragique et divinement bien jouée. Les deux héros sont des acteurs qui crèvent l'écran et on ne peut rester insensible à leur jeu, à leurs émotions, on y croit, les plus sensibles pourraient y verser leur larme et le film n'est pas tourné dans la facilité, j'aime ça.

Après il y a une BO de feu, avec ces morceaux de country et Jeff qui nous les chante en Live. D'ailleurs j'aimerais beaucoup la trouver cette petite BO, car y'a des morceaux qui sont trop beaux.

Sauf petit bémol, je ne suis pas une grande fan des drames et des histoires d'amour au cinéma et j'ai tendance à trouver ce style un peu long mais encore une fois, c'est tellement bien joué, bien écrit, musicalement beau et ça ne va pas dans la facilité que j'arrive à en oublier le côté histoire d'amour du film et d'intégrer pleinement dans la performance de Jeff. Une très belle découverte.

15/12/2012

Dexter Saison 1



Et voici la saison 1 de regardée, Dexter !! 

Nous sommes dans une série très noire, voir morbide. Vous me direz, la saison 1, c'est vieux, oui, on peut compter 6 ans pour les premières diffusions aux USA, et alors? Moi, je regarde la saison 1 ce mois-ci, enfin, je l'ai regardé et j'ai adoré. A voir les affiches, comme celle que je poste plus haut, on imagine aisément qu'on va se marrer, et comme je n'ai lu aucun pitch, qu'on m'avait raconté un peu le résumé du truc, mais connaissant les américains, ils sont capables de tout et donc de rendre ce genre de résumé à une sauce comique, et bien non, j'y ai cru et j'ai été bien surprise, sur ce coups-là, je suis restée un peu bête car il n'y a rien de comique, par contre il y a tonne d'humour noir, de rires jaunes et d'ironie cynique. 

Micheal C Hall, oui le fameux, le charmant, incarne ici, Dexter. Mais qui est Dexter ?
Au premier abord, c'est un flic, il analyse à la perfection les tâches de sang sur les scènes de crimes. Il regarde comment elles sont projetées et peut facilement en déduire l'arme, si l'assaillant était un amant ou un fou, si le crime était prémédité ou pas... Bref, il travaille dans une brigade avec sa soeur adoptive Debra, charmante, qui plaît aux hommes, qui a travaillé aux moeurs et donc connait bien les prostituées comme indics mais qui n'a pas confiance en elle pour se hisser plus haut et qui se sert de Dexter pour trouver des indices, des pistes. Il se fait une petite amie qui a été violentée par son mari, toxicomane, et qui retrouve le réconfort de Dexter.
Mais là je ne vous parle que de la vie en surface de Dexter car en profondeur, Dexter mène une deuxième justice avec les assassins, ceux que la justice ne peut rien faire, ceux qui, de toutes manières resteront assassins et referont du mal en ressortant. Dexter cherche les vieux dossiers, retrouve les méchants et les élimine. Il commence par les endormir avec une piqûre puis les jette par dessus son yacht. Son père adoptif Harry, policier, lui a tout appris pour effacer les preuves quand il a compris que Dexter souffrait de son "mal".

Dans son équation, Dexter s'en sortait plutôt bien mais la brigade est prise par une affaire qui la dépasse, le tueur au camion frigorifique qui tue des prostituées, les découpe en morceaux et les expose dans des lieux inappropriés. Dexter, au travers de l'enquête est fasciné puis acculé, un tueur fait mieux que lui, qui est-il ? comment fait-il ? pourquoi le fait-il ? Et puis tout à coups le tueur devient bien complice de la vie de Dexter, comment sait-il ses petits secrets ?

Une histoire haute en couleur, qui donne des sueurs froides et un suspens assez tendu même si j'ai vite compris qui serait le tueur, je crois que je l'ai deviné dès que je l'ai vu à l'écran, ce qui n'est pas très amusant, mais je suis comme ça, je lis trop de polars, la trame était facile à remonter. Après le jeu d'acteurs est superbe, le héros, Dexter est charmant, on s'attache à lui malgré son mauvais côté et ce jeu de connaître ses pensées les plus profondes est savamment bien dosé pour qu'on arrive à le comprendre sans lui en vouloir. Pour ceux qui ne connaissent pas, je le recommande, surtout que les saisons comptent 12 épisodes, donc c'est assez vite regardé et on ne se lasse pas.

Je pense que prochainement je regarderais la première saison de six feet under (six pieds sous terre) dont le héros est incarné par le même acteur.

08/12/2012

Carrot crazy


Deux hommes se battent pour chasser un lapin mais qui gagnera ?



Switched at birth saison 1




Une nouvelle série que je viens de découvrir, la saison 1 n'est pas encore diffusée en France mais elle l'est intégralement aux USA. Série qui s'adresse avant tout aux ados, elle n'est pas si mal faite et les adultes peuvent y passer un bon moment.

Nous sommes dans la famille Kennish, américaine, riche et sans problème. Le père, John, est un ancien joueur de baseball, ayant eu un record de frappe et aujourd'hui, il tient une entreprise de nettoyage de voitures pour personnes aisées. Sa femme, très douce, gentille, et que rien ne fâche, tient le foyer, fait souvent à manger et gère le quotidien des enfants. Les enfants, eux, sont Toby, le garçon, qui a son propre garage transformé en studio pour y jouer de la guitare et de la basse et rêve de monter un groupe avec son ami Wylke. Et puis il y a Bay, l'une des deux héroïnes de la série, qui ne ressemble pas à la famille et qui a transformé son garage en atelier d'art où elle peint ses oeuvres.

Alors qu'elle fait un exercice au lycée en biologie sur les rhésus sanguins, elle s'aperçoit que le sien ne correspond pas à celui de ses parents. Lorsqu'elle leur explique le problème, elle fait alors un test ADN qui se révèle négatif. Elle n'est pas l'enfant biologique des Kennish, mais ses parents, qui ne l'ont pas adoptée, vont comprendre qu'à la naissance, elle a été échangée avec une autre enfant. 

Celle-ci se nomme Daphné, la deuxième héroïne. Elle est bien élevée, apprend bien à l'école, ne fait pas de vague et souffre d'un handicap, elle est sourde. Elle pratique la langue des signes et sait oraliser car elle a perdu l'ouïe à cause d'une méningite. Elle vit dans l'est Riverside, une partie ghetto des usa, avec sa mère Régina, une latino, mère célibataire, de fort caractère et coiffeuse à domicile et sa grand-mère, une femme très gentille mais qui mène les rênes de la famille. Elle va à l'école en moto, en compagnie de Emmet, son meilleur ami, sourd et muet, qui ne lit pas sur les lèvres et qui a pour passion de faire des photographies d'art. 

Lorsque l'hôpital va les mettre en relation, plus possible de ne pas se connaître et les Kennish vont proposer à Régina et sa fille de venir vivre dans la maison d'amis qui se trouve à côté. Mais les deux filles ne sont pas ravies de cohabiter, découvrir le luxe pour l'une et la vie loupée de l'autre n'est pas simple, les filles ne savent plus quelle place remplir et les parents ont du mal à faire face surtout que John décide de lancer l'hôpital dans un procès pour cet échange et que le père de Daphné, donc Bay au final, revient dans le jeu alors qu'il l'avait abandonné au moment de la méningite car il croyait qu'elle n'était pas de lui puisque l'adn n'était pas bon et qu'il accusait Régina de l'avoir trompé à l'époque.


Bref voilà le pitch. Je ne révèle ici que le début sans grand spoiler puisque je ne révèle aucun secret ni aucun rebondissement, je vous présente juste les principaux personnages et surtout l'intrigue de l'histoire qui n'est pas évidente à la base de comprendre.

Pour ma part, je me suis vite attachée aux personnages, on aime l'intrigue assez intéressante même si c'est déjà vu, on n'est pas dans la sauce, "la vie est un long fleuve tranquille" mais la série souffre un peu de clichés. On a toujours le droit à une ado rebelle qui ne veut faire que des bêtises mais j'aime bien voir enfin que les enfants de riches sont mal élevées, vont à la police, ont des dettes, mentent à leurs parents et puis dans l'autre sens, cette jeune fille sourde qui est bien sous tous rapports. J'avais peur que ce soit signé ainsi mais non, la jeune fille sourde fait aussi des siennes à sa manière, elle ment, elle se venge, elle ne se laisse pas faire. On a aussi Emmet qui au départ, est un jeune homme tranquille mais qui au final, tombe amoureux mais qui est plus sombre qu'il n'y paraît avec sa famille un peu déjantée, sa mère qui ne supporte pas son divorce, son père qui vit une histoire un peu étrange, ça me fait bien rire. 

Après, on a toujours le droit à la morale à deux balles des histoires à l'américaine, ce procès qui n'en finit pas et qui est récurrent alors que je trouve qu'il n'a pas d'impact intéressant sur la vie des personnages à part la mère de Bay, et puis ces petites amourettes, ces émois entre ados, qui font souffler les problèmes d'adultes, après ce qui est marrant dans cette série, c'est que dès qu'on parle d'un soucis d'ado, on va toujours jusqu'à l’extrême. Si Bay aime l'art de rue, elle peint avec les taggueurs et en vient même à côtoyer l'une d'elle au point de mettre sa vie en jeu et de l'argent... à chaque fois, on va jusqu'au bout, et ça gâche un peu la crédibilité des personnages.

C'est une bonne petite série pour les ados, pour les adultes par contre, j'ai peur que certains s'ennuient vite devant.

02/12/2012

Dans la peau de John Malkovich de Spike Jonze




Nouveau DVD regardé dernièrement : Dans la peau de John Malkovich de Spike Jonze.

Résumé : Un marionnettiste a bien du mal à finir ses mois, pour y remédier, il trouve un travail comme archiviste à l'étage 7 et demi d'un immeuble. Pour y accéder, il faut arrêter l'ascenseur entre 7 et 8 et se servir d'une barre de fer pour ouvrir les portes. Dans ce monde étrange, Craig trouve une porte dérobée derrière le casier de son bureau. Quand on prend le tunnel, on arrive pour 15 minutes dans la tête de John Malkovich. John va-t-il être d'accord avec ce procédé ? Et manipuler un corps pour un marionnettiste est-il possible ? 


Je sais que je vais faire bondir les puristes de ce film mais je n'ai pas tellement aimé. Je me suis lassée très rapidement de ce thème. On a un John Cusack (Craig) personnage principal, très lent, sans saveur, avec qui on s'ennuie. Oui, son rôle n'est pas évident mais c'est jeté d'avance. On le voit tout de suite qu'il va draguer sa collègue, que ça ne colle pas avec sa petite amie, que se faire de l'argent avec son filon est possible. Mais et après ? J'ai attendu qu'il se passe des choses, mais ça ne vient pas. Les personnages sont clichés. Sa petite amie, qui aime les bêtes, élève chez elle un singe, un oiseau ... Et la collègue, très peste, qui couche avec John mais qui veut la petite amie dans la tête pour s'éclater encore plus, mais pourquoi ? et puis ce moment où John est envoyé dans sa propre tête et rencontre plein de monde avec sa tête, une mise en abîme qui ne tient pas. Non je n'y ai pas cru. Peut-être ce genre de film parle plus aux hommes, à leurs fantasmes ? Je n'ai pas tout compris, toutes les références, les choix des personnages. Peut-être me faut -il des explications ? Et puis cette histoire de ce groupe d'anciens qui attendent l'heure fatidique pour retrouver le nouveau corps, pas crédible du tout Et cette collègue qui tombe amoureuse de la copine, qui tombe enceinte de John, qui au final, on ne sait pas qui elle aime, mais elle s'éclate sans être heureuse. Non, c'est alambiqué, sans construction particulière. 

Seul petit moment bien fait, c'est la reconstitution au moment où John Malkovich lâche sa vie d'acteur et devient marionnettiste, avec des reportages, des shows télévisés, j'ai trouvé ça marrant mais vraiment ça ne fait pas le film. Et puis évidemment la première fois où on est dans sa tête, à l'intérieur du taxi, mais c'est tellement court, la surprise passée, on a fait le tour. Pour moi, ça n'a pas été une révélation.