28/11/2012

Les émotifs anonymes de JP Améris



Dernier DVD que je viens de regarder, les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris.

Résumé : nous avons Angélique, (Isabelle Carré) qui est émotive à tel point qu'elle fréquente un groupe de parole pour parler de sa souffrance et lorsqu'on lui parle, elle tombe dans les pommes. Comme elle doit retrouver du travail, elle se présente dans une fabrique de chocolats car elle est chocolatière. Le patron n'est autre que Jean-René, (Benoît Poelvoorde), émotif aussi qui se prend un coup de foudre en la rencontrant. Deux émotifs ensemble, ça peut s'aimer mais se dire ses sentiments, c'est bien difficile.


Petite comédie sentimentale rondement menée. On aime les acteurs, qui sont touchant et jouent divinement bien. J'avoue, j'adore les deux têtes d'affiche, donc me diriger vers ce film n'a pas été un dilemme mais la découverte fût un peu décevante. On comprend vite où elle va nous mener cette intrigue. Alors oui,  c'est drôle de voir Jr s'énerver après son téléphone, de voir Angélique donner des recettes de chocolat, de changer de chemises trois fois pendant un rdv et puis de quitter la table sans prévenir mais on s'ennuie vite. L'intrigue est trop facile. Il y a aussi la polémique sur qui est ce fameux chocolatier qui a fait la une des journaux. On ne voit pas ce que ça fait ici. Et puis, comble de la niaiserie, faire chanter Isabelle en plein milieu du film comme une comédie musicale, mais qu'est ce que ça vient faire là ? A quoi ça sert ? A remplir les blancs, à imiter Tim Burton dans Charlie et la chocolaterie ? Non, on ne fait pas ça, ou alors on fait une comédie musicale. Et puis cette histoire, cousue de fil blanc, on avance d'un pas, on recule de trois, tellement vue. 

Pour tout vous dire, je pensais à un film plus déjanté, avec une véritable histoire d'amour entre deux émotifs qui n'osent rien. Mais non, ils sont émotifs quand ça aide le scénario, ils oublient tout quand on n'avance plus. Je pense que vous aurez compris que je n'adhère pas et passe mon chemin, encore dommage, la trame en valait la peine.

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